L’université de Nantes a décidé de limiter cette année l’accès des néo-bacheliers en première année de psychologie, en raison de la capacité d’accueil limitée de la filière, mais aussi parce qu’elle s’interroge sur les débouchés offerts aux étudiants inscrits dans cette filière. La première année de psychologie compte cette année 424 étudiants contre 649 en 2005-2006. Seuls ont été autorisés à s’inscrire les néo-bacheliers de Loire-Atlantique et de Vendée, départements dans lesquels l’université de Nantes est implantée. Le président François Resche précise que les deux autres universités publiques de l’académie (université d’Angers et université du Maine) proposent elles aussi des filières psychologie. L’université de Nantes a déjà eu recours à cette limitation des inscriptions dans la filière STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives).
En philosophie, où les effectifs sont également à la baisse, mais pas en raison d’une limitation volontaire des effectifs, l’université de Nantes envisage dans le futur contrat quadriennal une entrée commune, conjointe aux autres disciplines littéraires, puis une différenciation progressive des parcours à partir du niveau L2, en fonction des choix des étudiants. "Une admission d’emblée en philosophie est sans doute trop restrictive, et peut rebuter un certain nombre d’étudiants", analyse François Resche.
Licences et masters professionnels
Par ailleurs, dans le cadre de l’élaboration du contrat quadriennal 2008-2011, l’université de Nantes affiche deux objectifs importants : "Toutes les filières devront pouvoir afficher au moins une licence professionnelle", déclare François Resche, qui juge cet objectif "assez révolutionnaire", "car certaines filières ne connaissent pas ça". Le deuxième objectif est le développement des masters professionnels et des masters recherche. "À terme, les différences entre les deux types de masters seront amenées à disparaître, dans le cadre de l’évolution du LMD", précise François Resche, qui en déduit que l’université devra peut-être modifier son offre master en cours de contrat.
