Microsoft a signé un accord de partenariat avec l’université Claude Bernard Lyon 1, une première en France pour le géant de l’informatique.
"Nous n’avons pas attendu la loi Pécresse pour nous intéresser au milieu de l’entreprise", a déclaré Lionel Collet, président de Lyon 1, l’une des plus importantes universités françaises avec 35.000 étudiants travaillant dans des filières médicales et scientifiques.
L’accord paraphé par la direction française de Microsoft porte sur un engagement de 180.000 euros sur trois ans et donnera la possibilité aux étudiants de réaliser des stages et d’avoir un accès prioritaire aux offres d’emploi chez Microsoft.
Une somme de 60.000 euros allouée par l’entreprise permettra également de décerner des bourses aux étudiants manquant de moyens financiers, "sur la base de critères sociaux et du mérite", a précisé le président de Lyon 1, qui souhaite que l’université assure son rôle "d’ascenseur social".
Le partenariat prévoit également des échanges de chercheurs avec des campus étrangers, ainsi que l’utilisation gratuite de logiciels dans le cadre des activités pédagogiques.
Eric Boustouller, président de Microsoft France, a toutefois précisé que l’université et ses 85 laboratoires, étaient libres d’utiliser les logiciels comme il leur plairait.
Dans le domaine de la médecine, Microsoft apportera son savoir-faire en matière de modernisation du système de soins et particulièrement pour la gestion des dossiers médicaux.
Le président de Microsoft France a précisé que ce partenariat était une première avec une université française, et que d’autres allaient suivre, notamment à Paris.
Le groupe travaille en revanche déjà avec des grandes écoles françaises comme l’IEP de Paris ou encore l’Ecole polytechnique.
Le président de l’université Lyon 1 a également indiqué qu’il préparait d’autres partenariats avec des entreprises, mais également avec quatre pôles de compétitivité.