"Seules la génération et l’exploitation de nouvelles connaissances permettront de favoriser l’innovation pour un développement durable. Dans ce contexte, nos universités et nos organismes de recherche publics représentent une source première de ces nouvelles connaissances", a déclaré Janez Potocnik, commissaire européen en charge de la science et de la recherche, aux participants de la première conférence sur l’action Marie Curie "Partenariats et passerelles entre les entreprises et les universités" qui s’est tenue le 14 janvier 2008 à Bruxelles.
"En renforçant les relations entre les universités et les entreprises, nous pouvons accélérer le développement de produits, de procédés et de services nouveaux et de meilleure qualité. Cette approche est capitale si nous voulons assurer une croissance économique continue", a-t-il ajouté. "En outre, les universités peuvent offrir des capacités essentielles de recherche et développement en vue de soutenir le développement de pilotes, de prototypes ou de concepts qui déboucheront sur la création de produits et la génération de profits. En retour, les universités et les instituts peuvent bénéficier d’idées de projets et d’un soutien matériel à leur réalisation, ainsi qu’acquérir de l’expérience et se familiariser avec les pratiques de gestion", estime Janez Potocnik.
Cette approche est celle de l’action Marie Curie "Partenariats et passerelles entre entreprises et universités" financée au titre du 7ème PCRD. D’ici à 2013, cette action octroiera 400 millions d’euros afin de renforcer les relations entre les organisations de recherche publiques et privées, basées sur un projet de recherche commun, et d’encourager les échanges de compétences et de connaissances en soutenant la mobilité entre secteurs public et privé.