En cette période de crise traversée par l’ensemble des partenaires économiques, le MEDEF, par la thématique de cette université d’été prévient : les entrepreneurs français devront être "à la recherche de temps nouveaux".
Lech Walesa, lors de la plénière exceptionnelle a notamment affirmé que les crises devaient faire naitre l’espoir. Acteur vivant de la chute du communisme et "révolutionnaire pour la liberté" - comme il se définit lui-même - Lech Walesa a rappelé que derrière les prises de position, les combats d’idées, il y avait toujours la spiritualité. Au moment où les communistes se sont mis à réorganiser le régime soviétique, ces combattants de la liberté savaient que le seul fait de réorganiser désorienterait puis casserait le régime.
Cependant, il fallait un acte majeur qui puisse donner du courage et de la force à cette idée. Rien, en effet, n’est immuable. Et lorsque c’est un évêque polonais qui est élu Pape, c’est tout un peuple qui se soulève, qui commence à croire que ensemble tout devient possible, que la liberté peut aussi pénétrer dans le bloc communiste.
Ce combat pour la liberté, âpre et lent, pourrait aujourd’hui se comparer aux combats que les entreprises doivent mener pour sortir de la crise.
La rupture ne peut pas et ne doit pas être violente. Il faut, selon Lech Walesa, pour sortir de la crise, communautariser les idées, discuter, débattre. Notre société doit évoluer vers plus de cohésion et d’amitié. Et si le plus grand nombre des acteurs est d’accord sur un point donné, sur un axe défini, alors, il faut tout faire pour que ces choix soient mis en application.
Rappelant la place inaliénable de l’Homme dans toute organisation, le rôle de la solidarité dans toute entreprise est primordial, selon l’ancien leader de Solidarnosc.