Mercredi 26 octobre, une délégation de l’UNI a été reçue par le Ministre de l’éducation Nationale et le ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche afin d’aborder les grands dossiers étudiants de la rentrée.
L’insertion professionnelle jeunes diplômés
Depuis quelques mois, le chômage des jeunes diminue. L’emploi reste malgré tout la première préoccupation des étudiants. Selon les filières, les situations peuvent être très différentes et toutes n’offrent pas les mêmes garanties en terme de débouchés. C’est pourquoi, l’UNI soutient la proposition de François GOULARD consistant à faire publier les statistiques d’insertion professionnelle filière par filière pour chacune des universités. Cette mesure était très attendue par les étudiants qui souvent, ont du mal, au moment de leur orientation, à appréhender la réalité du marché de l’emploi. Le ministre a annoncé que certaines universités le faisaient d’ores et déjà et qu’il allait faire connaître ces « bonnes pratiques ».
L’UNI a présenté aux deux ministres sa campagne nationale « Universités-Entreprises ». Celle-ci vise à améliorer la connaissance réciproque entre les étudiants et leurs futurs employeurs. Trop souvent, la méconnaissance entre ces deux mondes constitue un handicap pour les jeunes diplômés à la recherche d’un emploi. Cette campagne se décline en :
• Une enquête nationale auprès des étudiants (diffusée à 100 000 exemplaires)
• Une enquête auprès des « recruteurs » (10 000 exemplaires)
• Une campagne d’affichage (50 000 exemplaires)
• La publication au mois de mars d’un livre blanc sur l’emploi des étudiants
L’UNI a rencontré un accueil très favorable des deux ministres qui ont la volonté d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Des mesures vont être rapidement mise en place afin de faciliter la création d’entreprises innovantes par des chercheurs, d’élaborer une charte des stages, et de faire connaître les bonnes pratiques en termes d’accompagnement vers l’emploi réalisées par certaines universités.
L’UNI a demandé des mesures afin de permettre aux étudiants qui le souhaitent de concilier dans de bonnes conditions, travail et études. Les ministres ont jugé que la question ne devait pas être taboue, et qu’effectivement le fait de travailler pendant ses études était valorisé par les futurs employeurs. Certaines dispositions doivent donc être trouvées pour concilier intelligemment ces deux activités.